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Le courage de notre humanité : 3 pratiques à expérimenter au quotidien

Dernière mise à jour : 18 sept. 2020

06/30/2020


En avril dernier, je vous faisais part de ma transformation silencieuse à travers un billet d’humeur écrit dans une période tumultueuse pour mon monde intérieur… tout autant que tumultueuse pour le monde extérieur. Dans ce billet d’humeur, j’écrivais : « Ce 7e jour d’avril constitue un moment pivot, le début d’un nouveau chemin, l’ouverture vers une nouvelle voie… Le jour où je commence à poser des gestes différents, à faire des choix différents. Et je suis fébrile à l’idée de vous parler de ce premier geste… mais cela viendra un peu plus tard ! ». Je me sens maintenant prête à vous dévoiler ce premier geste…


Oser faire preuve d’humanité, au travail comme à la maison


Oser le courage de mon humanité, en toutes circonstances : voilà le premier geste que j’aspire à mettre en œuvre dans mon quotidien, au travail comme à la maison.

Simple, vous me direz ? Pas tant que ça. Depuis ma petite enfance, à travers diverses expériences, plusieurs aspects de mon humanité ont été réprimés. À l’âge adulte, à travers mes expériences professionnelles, mon humanité en a encore pris quelques coups. Si ce qui fait de moi un « être humain » consiste à libérer et composer avec mes intentions, mes émotions, mon corps et à me nourrir des interrelations avec autrui et avec mon environnement, il apparaît évident que mes expériences professionnelles ne m’ont pas toujours permis d’inviter mon humanité… Je dirais même qu’on m’a plus souvent demandé de « réprimer » l’humain que je suis.

Ça vous rappelle quelque chose ? Je crois que nous avons toutes et tous des histoires qui racontent ces moments où notre humanité a été mise de côté.

Et, il apparaît que cela est plutôt courant dans les organisations. Les approches traditionnelles de ces organisations s’appuient sur la croyance que certaines composantes de notre humanité (nos émotions, par exemple) sont nuisibles lorsqu’il est temps de prendre des décisions objectives et de réagir efficacement face aux situations qui se présentent à nous.

Heureusement, de nouveaux paradigmes invitent à se présenter au travail tels que nous sommes, avec toute notre humanité. Et, c’est précisément ce à quoi j’ai envie de contribuer maintenant : oser le courage de notre humanité, en toutes circonstances… au travail comme à la maison.

Et, pour y arriver, j’envisage trois pratiques à expérimenter dans mon quotidien.

1. En pleine conscience de mon expérience humaine: 5 facettes à explorer


L’expérience humaine est un vaste concept pouvant être exploré de mille et une façons. Pourtant, j’ai cette tendance (et je ne crois pas être la seule !) à n’explorer qu’une ou deux facettes de cette expérience : pour moi, c’est souvent l’intellect et les émotions ! J’aspire donc à m’ancrer dans un quotidien plus humain en élargissant l’exploration de mon expérience humaine à travers 5 facettes :

Mes intentions : guidée par mon intellect, j’aspire à me (re)connecter à mes intentions, à ce qui fait du sens pour moi. Sentir que mes actions et mes intentions sont alignées.

Mes émotions : guidée par mes ressentis, j’aspire à me (re)connecter à mes émotions et à les explorer plus en profondeur. Élargir mon dictionnaire personnel des émotions pour agir avec cohérence.

Mon corps : guidée par mes signaux corporels, j’aspire à me (re)connecter à mon corps, à l’écouter, à le ressentir. Détecter les indices qu’il m’envoie et m’ajuster afin d’être bien… et durer.

Mes relations : guidée par mon désir de connexion avec les autres, j’aspire à me (re)connecter aux autres pour les découvrir en continu. Écouter, observer, m’ouvrir et recevoir avec curiosité.

Mes environnements : guidée par le monde qui m’entoure, j’aspire à me (re)connecter à mes environnements physiques et naturels. Explorer, m’inspirer et m’imprégner de contextes variés.

En me (re)connectant à ces 5 facettes, j’espère être plus souvent en pleine conscience de mon humanité pour la porter avec moi à chacun de mes pas.

2. Vivre courageusement mon humanité et accepter d’être vulnérable


Le mot courage tire son origine du mot latin cor, qui signifie « cœur ». Je dirais donc que pour qualifier une action de « courageuse », cela doit être une action où l’on y met du « cœur ». Et pour moi, cela signifie une action dont l’intention est volontaire, dont l’objectif est honnête et où il existe un risque réel pour la personne qui l’accomplit.

Et, n’est-ce pas ce troisième point qui constitue la plus grande difficulté à dévoiler notre humanité… le risque de notre vulnérabilité ?

Guidée par ma vulnérabilité, j’aspire à vivre courageusement mon humanité, puisque je sens que c’est la voie de la connexion avec les autres humains. Et même si cela représente un risque réel pour moi, je veux m’ancrer dans des relations où l’espace humain y est accueilli chaleureusement.

3. Apprendre par l’action, ensemble, à dévoiler l’humanité


Finalement, je suis de ces personnes qui apprennent en expérimentant et en partageant leurs apprentissages. Alors, que ce soit par l’actualisation de mes propres engagements dans la pratique quotidienne ou par l’invitation des autres à dévoiler leur humanité en contexte professionnel, j’aspire à accompagner celles et ceux qui souhaitent emprunter ce chemin… pour pratiquer ensemble, mais aussi pour influencer les organisations autour de nous à adopter ce nouveau paradigme.

C’est pourquoi je propose cet automne la série d’ateliers « Inviter l’humanité au travail, la sienne et celle des autres » dans le cadre du LABO | Leaders apprenants : un espace ouvert, de dialogue et d’apprentissages collaboratifs dédié aux personnes qui souhaitent nourrir leur curiosité, leur confiance, leur courage et leur engagement à nourrir leur humanité !

Peut-être aurons-nous la chance de nous y rencontrer ?

À bientôt,

Sonia Lefebvre

29 juin 2020

P.S. Si tu veux en savoir plus sur le LABO | Leaders apprenants, c’est par ici : www.lilotcoop.com/labo-leader-apprenant


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